13 juillet 2009

I'm walking in the rain…

Dober dan ! Et oui, c'en est fini des pays germanopnones, de la rigueur et de l'organisation propres aux Allemands et à leurs voisins autichiens. Place désormais à la mélancolie slave et à une incomprehension linguistique encore plus grande! Retour sur cette étape de transition, qui nous a fait découvrir un pays de montagnards : l'Autriche.
Après l'atmosphere balnéaire du lac de Constance, nous avons pris de la hauteur pour découvrir Mellau et la maison passive de Günter Morscher.
Ces quelques jours en altitude nous ont permis de goûter à la serviabilité autrichienne et de vivre les aléas climatiques de la montagne.
En bref : beaucoup d'eau! Toujours sous une pluie battante, nous avons traversé le pays en neuf heures de train, suivant un tracé quelque peu illogique : Feldkirch, Innsbruck, Salzburg, Villach ! Le tout dans un train tout droit tiré d'un bon vieux Maigret d'Antenne 2 !
Cette journée ferroviaire a été pour nous l'occasion de rencontrer deux vacanciers norvégiens, sur les pas de Mozart, et une universitaire autrichienne enseignant l'Allemand à Anvers. Vive l'Europe ! D'ailleurs ce sujet a été longuement abordé par nos amis Norvégiens, largement pro-européens et regrettant la frilosité de leurs compatriotes, inquiets de devoir partager leur richesse et leur pétrole! La discussion a également beaucoup concerné l'histoire de l'Europe (l'un d'eux étant enseignant en Histoire/Géographie), et notamment le ressenti des Autrichiens après les évènements tragiques de la Seconde Guerre Mondiale. D'après Renate, les Autrichiens se sont d'abord posés en victimes d'Hitler avant de faire à partir des années 1970 leur auto-critique sur le rôle qu'une partie d'entre eux a joué dans le soutien au régime Nazi. En tout cas, on n'a pas vu le temps passer et déja on apercevait la Slovénie.
C'est à Bled que l'on a abordé ce pays. Malgré un temps toujours maussade, nous avons pu admirer le splendide paysage et prendre quelques clichés de cette ville carte postale avant de nous enfoncer dans la montagne vers le lac de Bohinj.
C'est d'ailleurs à 1000 metres d'altitude que nous avons fraîchement passé la nuit, tout à coté du bistrot du village de Koprivnik, sensé fermer à 23 heures mais dont les derniers clients sont joyeusement sortis à 3 heures du matin… Réchauffés par 20 kms de marche, nous nous apprêtions à passer un week-end reposant dans un camping situé au bord du lac de Bohinj.
Notre enthousiasme est vite retombé quand nous avons découvert que l'endroit n'était qu'un vaste attrape-touristes, excessivement cher au vu des prestations offertes… C'est ainsi que nous avons repris la route pour la capitale Ljubljana, avec comme prochain objectif la visite de thermes effcicients a Kamnik.

1 commentaire:

  1. milles mercisssss pour mon annif les cocos!!!!

    bisoux à vs deux

    les plélanais

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